Le gouvernement et les Baka, populations autochtones des forêts communément appelées Pygmées, ont renouvelé le 19 septembre leur mémorandum d’entente concernant les mesures de conservation de la gestion durable des ressources naturelles dans les aires protégées dans la région de l’Est. Selon le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, l’accord a été signé par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo, et le président de l’Association Sanguia Baka Buma’a Kpodé (Asbabuk), Joseph Bibi.
Cette entente a été formalisée par un premier protocole d’accord le 26 février 2019, d’une durée de trois ans. Par cet accord, l’État s’est engagé à accorder aux Baka un plus grand accès dans les parcs nationaux de Lobéké, de Nki, de Boumba Bek et la réserve faunique de Ngoyla pour exercer leurs activités traditionnelles. De son côté, la communauté Baka s’est notamment engagée à garantir une utilisation durable des ressources naturelles dans les parcs et à dénoncer les auteurs d’activités illégales.
Le gouvernement explique que la signature de ce protocole d’accord témoigne de l’engagement du Cameroun à promouvoir une gestion participative des ressources naturelles et droits d’accès des communautés locales, en particulier des populations autochtones. Une démarche qui s’inscrit dans la détermination des autorités à respecter les engagements internationaux pris en matière de protection et de promotion des droits des communautés autochtones, le Cameroun étant un État partie à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et à d’autres traités promouvant la protection des droits des peuples autochtones.
P.N.N