Plusieurs correspondances du ministre des Transports (Mint) rendues publiques ce jour indiquent une résolution de crise dans le secteur des transports sur le corridor Douala-Ndjamena. En effet, dans une lettre d’hier 20 novembre, le Mint, Jean Ernest Massena NgalleBibehe, instruit le préfet du Logone et Chari (région de l’Extrême-Nord) de procéder à la libération de tous les camions immobilisés sur son territoire de compétence. Le ministre des Transports dit répercuter les instructions du président de la République qui a marqué son accord pour ladite libération.

Le préfet de ce département frontalier au Tchad doit également délivrer aux camionneurs un moratoire de trois mois pour se conformer à la réglementation de la Cemac. Il devra par ailleurs « prendre les mesures nécessaires en vue de la libération effective desdits véhicules et la délivrance des documents de transit leur permettant de circuler durant la période susmentionnée », écrit le ministre.

Au coordonnateur général du Bureau de gestion du fret terrestre (BGFT), le ministre demande la mise à disposition des documents de transit nécessaires permettant à ces transporteurs de circuler.

En fin, à la ministre tchadienne des Transports, le ministre NgalleBibehe rapporte que le plaidoyer tchadien de libération de ces camions a été porté à l’attention du chef de l’Etat. Et « compte tenu des rapports fraternels et de liens étroits qui unissent (nos) deux pays », mais aussi des engagements pris par la partie tchadienne de régulariser la situation de ses transporteurs ; le président Paul Biya a marqué son accord pour la libération de ces camions.

L.A.