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Buea : l’ONU craint une résurgence du choléra après les coulées de boue mortelles du week-end dernier

Buea : l’ONU craint une résurgence du choléra après les coulées de boue mortelles du week-end dernier

Paru le mercredi, 22 mars 2023 14:25

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) au Cameroun se dit très préoccupé par les eaux qui continuent de stagner dans les quartiers de Buea (région du Sud-Ouest), qui ont été dévastés par les fortes coulées de boue du week-end dernier. OCHA Cameroun craint surtout l’apparition de certaines maladies hydriques comme le choléra en particulier.

Cette crainte tient surtout au fait que la région du Sud-Ouest a été la plus touchée au plus fort de l’épidémie de choléra l’année dernière. Au mois de juin dernier, le bilan de l’épidémie était déjà évocateur. Plus de 5 600 cas étaient signalés dans le Sud-Ouest sur les 8 000 cas enregistrés sur toute l’étendue du territoire national. De même, 90 décès étaient comptabilisés dans le Sud-Ouest à la même période pour un total national de 154 décès.

C’est vrai qu’aucun nouveau cas n’a été enregistré dans cette région depuis le mois d’août 2022. Mais l’épidémie n’a pas encore été vaincue. Elle est encore présente dans la région voisine du Littoral. Pour ne rien arranger, il n’est pas exclu que les fortes précipitations, qui ont provoquées ces coulées de boue, continuent de tomber sur la ville de Buea.

Pour l’instant, OCHA Cameroun veut parer au plus pressé en assistant les sinistrés de cette catastrophe. Les responsables de cette organisation onusienne font savoir cette semaine qu’ils mènent en ce moment des actions concrètes censées soutenir les politiques publiques mises en place par le gouvernement. Car la situation est préoccupante.

« Des infrastructures de provision d’eau potable et des latrines ont été détruites. Ce qui va directement affecter environ 500 personnes, qui seront limitées au moins provisoirement dans l’approvisionnement en eau potable », a indiqué Karen Perrin, la cheffe de OCHA Cameroun.

Michel Ange Nga

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