Après avoir émis un avis non favorable pour la diffusion du film américain « Barbie », par un visa de censure du 22 juillet dernier, le ministre des Arts et de la Culture (Minac) Bidoung Kpwatt a rappelé aux acteurs de l’importation et de la diffusion des œuvres cinématographiques l’exigence de respecter les valeurs culturelles nationales. Dans un communiqué de presse du 18 août dernier, le Minac. Tout d’abord, le Minac souligne « la prolifération des œuvres sans visas réglementaires, ni affichage des restrictions d’âges », par les distributeurs des films cinématographiques et audiovisuels, des exploitants des salles de cinéma, des cinéclubs, des télédiffuseurs, et des projections occasionnelles et au public.
Or, rappelle le ministre Bidoung Kpwatt le visa délivré par son ministère et les restrictions d’âges « visent à respecter les bonnes mœurs et les traditions culturelles nationales et à barrer la voie aux influences négatives sur la jeunesse ». Entre autres, les mesures du gouvernement entendent « garantir un minimum de vraisemblance avec des représentations culturelles camerounaises au travers des œuvres audiovisuelles et cinématographiques telles que les films, vidéos, vidéogrammes, spots publicitaires, enregistrements sonores, documentaires, etc. mais aussi et surtout à protéger l’identité nationale », poursuit le ministre Bidoung Kpwatt.
Aussi, le Minac demande à tous les acteurs sus cités de se subordonner à la délivrance « des autorisations préalables », avant la diffusion des œuvres cinématographiques.
Ces rappels du Minac interviennent en pleine polémique sur le film « Barbie », une superproduction hollywoodienne qui, bien qu’interdite dans plusieurs pays, a déjà généré plus de 200 millions de dollars de recettes (environ 120 milliards de FCFA) dans le monde. Cependant pour certains, le film fait la promotion de l’homosexualité.
L.A.
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