René Emmanuel Sadi (photo) a réagi à l’assassinat de l’animateur radio Martinez Zogo. Dans un communiqué qu’il signe, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement fait savoir que « les recherches actives se poursuivent dans le cadre de l’enquête ouverte pour retrouver et traduire devant la justice les auteurs de ce crime odieux ».
Pour le porte-parole du gouvernement, il s’agit d’un crime est « inqualifiable et inadmissible et qui ne peut se justifier sous aucun prétexte ». René Emmanuel Sadi rappelle que « le Cameroun est un État de droit, où les libertés sont garanties, y compris les libertés de la presse, et où nul ne peut et ne doit se substituer aux juridictions compétentes, pour se rendre justice ».
Martinez Zogo a été enlevé dans la soirée du 17 janvier devant la brigade de gendarmes de Nkol-Nkondi, en périphérie de Yaoundé. Son corps, sans vie, a par la suite été découvert le week-end dernier, par les riverains à Ebogo III, une banlieue de la ville de Yaoundé. Il a été déposé à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé. L’autopsie réalisée dans la foulée a révélé que le corps a subi de nombreux sévices, dont des mutilations.
Michel Ange Nga
Lire aussi :
Le corps sans vie de Martinez Zogo retrouvé dans une banlieue de Yaoundé