Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) affirme avoir facilité « les retours volontaires de 2 000 réfugiés en RCA, en Côte d’Ivoire, en RDC et au Tchad » en 2022, avec le soutien des autorités camerounaises. Vendredi 20 janvier, le HCR a relancé la deuxième phase de rapatriement volontaire des réfugiés nigérians installés depuis 2013 dans la région de l’Extrême-Nord.
Au total, 455 personnes, qui avaient trouvé refuge au camp de Minawao pour échapper à l’insurrection de Boko Haram, ont regagné leur pays sous la supervision conjointe des gouvernements camerounais et nigérians. La première phase a eu lieu en février et mars 2021. Cette année, le HCR planifie le retour volontaire de 5 000 réfugiés nigérians. Les deux pays et le HCR ont signé, en 2017, l’accord tripartite pour le rapatriement volontaire des réfugiés nigérians du Cameroun. Celui-ci définit les modalités du retour volontaire des réfugiés dans leur pays d’origine, « dans le respect de la sécurité et de la dignité ».
Le Cameroun accueille deux millions de personnes relevant de la compétence du HCR, dont 473 887 réfugiés, selon les récentes statistiques publiées sur le portail de données de cette agence onusienne. Les réfugiés sont principalement originaires de la République centrafricaine (RCA) et du Nigeria. La plupart des 346 000 réfugiés centrafricains résident dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord, tandis que plus de 124 000 réfugiés nigérians vivent dans l’Extrême-Nord.
P.N.N
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