Le Groupe de recherche sur la surveillance de la qualité de l’air (Aqmrg) s’intéresse à la ville de Yaoundé. Ce consortium de chercheurs veut installer un réseau de capteurs à faible coût dans la capitale camerounaise pour améliorer la surveillance de la qualité de l’air. Le but avoué est d’améliorer les mesures en matière d’émission.
Pour réussir ce pari, l’Aqmrg envisage d’intéresser les chercheurs camerounais à ce projet, qui ne concerne pas seulement le Cameroun. En fait, comme Yaoundé, les villes de Lagos au Nigeria, de Kampala en Ouganda, de Bujumbura au Burundi, et d’Accra au Ghana intéressent les chercheurs de l’Aqmrg.
À l’origine, ce groupe de recherche logé à l’université de Lagos voulait « résoudre le problème de l’indisponibilité des mesures d’émission et des lacunes en matière de données sur la qualité de l’air au Nigeria », grâce au soutien du Département d’État américain. Plus tard, il a été question d’étendre le projet à d’autres pays. La ville de Yaoundé est ainsi sortie du chapeau.
Concernant le Cameroun, il reste maintenant à ce consortium de développer des partenariats scientifiques et institutionnels au Cameroun pour arriver à son objectif, qui est d’améliorer la capacité de surveillance et de gestion de la qualité de l’air à Yaoundé.
Toutes ces mesures de qualité pourront permettre de mieux lutter contre la pollution et éviter l’incidence des maladies dues à cette pollution. Selon l’Observatoire de la terre Lamont-Doherty de l’université de Columbia aux États-Unis, 1,1 million d’Africains sont morts en 2019 à cause de la pollution atmosphérique.
Michel Ange Nga
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