Cette année, les candidats devront payer un peu plus que par le passé les frais d’inscription aux différents concours administratifs organisés par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Ceux-ci passent de 15 000 FCFA à 25 000 FCFA pour les concours des catégories A et B, et de 15 000 FCFA à 20 000 FCFA pour ceux des catégories C et D. Soit respectivement une hausse de 10 000 FCFA et de 5 000 FCFA.
« Cette augmentation s’est opérée conformément à l’article 28 de la loi n° 2022/022 portant loi des finances de l’exercice en cours. Elle procède des nouvelles mesures d’optimisation des recettes non fiscales, telles que décrites dans la circulaire du ministre des Finances, relatives à l’exécution des lois des finances, au suivi et contrôle de l’exécution du budget de l’État et des autres entités publiques pour l’exercice 2023 », justifie le Minfopra, Joseph Le (photo).
Le membre du gouvernement explique que le relèvement de ces frais cette année est une manière pour le Minfopra de contribuer au financement du budget de l’État comme les autres administrations publiques, à travers les recettes non fiscales. Une clé de réparation a été définie par l’article 5 de l’arrêté du 21 décembre 2022 signé par le ministère des Finances (Minfi) et précisant les modalités pratiques de mise en œuvre des frais de concours administratifs.
« À cet effet, la clé de répartition des recettes est fixée ainsi qu’il suit : 60 % affectés à l’organisation des concours pour le Minfopra et 40 % à reverser au trésor public », précise-t-il. En 2023, l’État prévoit de recruter 2 685 nouveaux agents, contre 1 075 en 2022. Soit 2 235 places pour les nouveaux recrutements et 450 pour les concours professionnels, ceux-ci étant gelés depuis 2019.
P.N.N
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