Deux prévenus, âgés de 26 et 40 ans, seront devant le tribunal de première instance (TPI) de Foumbot (région de l’Ouest) le 27 juillet prochain. Ils y sont jugés pour trafic d’ossements humains. Ils doivent leur comparution aux gendarmes de la brigade de Foumbot qui ont procédé à leur arrestation le 26 juin dernier. Ce, lors d’une opération menée en collaboration avec le poste de contrôle forestier et de chasse de Foumbot, avec l’assistance technique de Laga, un organisme d’application de la loi faunique.
Ils ont été interpellés en possession de deux squelettes humains cachés dans des valises. « L’affaire a débuté le 13 juillet et a été reportée par le juge au 27 juillet pour permettre aux deux parties de se préparer au procès, afin de commencer sérieusement avec les arguments et les présentations », indiquent nos sources.
Le trafic d’ossements humains est réprimé par la loi camerounaise. Selon l’article 274 (alinéa 1) du Code pénal, « est puni d’un emprisonnement de 3 mois à 5 ans et d’une amende de 10 000 à 100 000 FCFA, celui qui viole des tombeaux ou sépultures, profane tout ou partie d’un cadavre humain, enseveli ou non ».
Trois trafiquants d’ossements humains, arrêtés le 20 mai dernier à Foumbot, ont été condamnés à 5 ans de prison. Bien que punie par la loi, cette activité macabre est en nette recrudescence dans le département du Noun malgré les efforts des forces de l’ordre pour traquer et punir les trafiquants.
P.N.N
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