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Covid-19 : la crainte d’une résurgence de la pandémie s’accentue, les autorités multiplient les appels à la vigilance

Covid-19 : la crainte d’une résurgence de la pandémie s’accentue, les autorités multiplient les appels à la vigilance

Paru le lundi, 23 novembre 2020 12:35

Apparition de nouvelles poches d’émergence et de circulation du virus, hausse du nombre de contaminations, etc. Les indicateurs faisant craindre une résurgence de l’épidémie de la maladie à coronavirus (Covid-19) se multiplient au Cameroun, alors que le pays totalise actuellement 23.528 cas positifs, dont 22.177 rémissions et 435 décès depuis la confirmation des premiers cas le 6 mars dernier. «En plus d’être bien présent parmi nous, le virus fait à nouveau des victimes comme le démontrent les 916 cas actifs de Covid-19 répertoriés [la semaine dernière. Ndlr], tout en sachant qu’il y en a certainement d’autres dans les communautés», a déclaré Dr Linda Esso.

La sous-directrice de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au ministère de la Santé publique (Minsanté) s’exprimait à cet effet lors du point quotidien sur la Covid-19 samedi 21 novembre. La situation se dégrade notamment dans la région de l’Ouest, où les contaminations sont reparties à la hausse.

Cette région est la troisième la plus touchée, après le Centre et le Littoral. Au 18 novembre, l’Ouest enregistrait un cumul de 1.417 cas positifs confirmés, dont 35 nouveaux depuis le 8 novembre, selon les données du Minsanté. Les statistiques font également état de 1.318 personnes guéries et 63 décès pour un taux de létalité de 4,4%.

Ce taux de létalité est largement au-dessus de la moyenne nationale (1,8%). Dans un communiqué le 12 novembre, le gouverneur de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, alertait sur «la probabilité d’aggravation» de l'épidémie dans les prochaines semaines. Ce, «au regard du contexte actuel marqué par la deuxième vague de la pandémie dans les pays occidentaux et de la proximité des fêtes de fin d’année avec l’arrivée des concitoyens vivant dans ces pays», indiquait l’autorité administrative.

La multiplication d’interactions liées à l’imminence des fêtes de fin d’année constitue en effet l’un des facteurs de «haut risque», d’après le Dr Esso.

Surtout dans un conteste de relâchement des mesures barrières, malgré les mises en garde régulières des pouvoirs publics sur les risques liés à leur non-observance.

Occasion donc pour les autorités sanitaires d’appeler une fois de plus à la vigilance et à la prudence. «L’évolution de la courbe de la maladie partout ailleurs comme dans notre pays, nous place devant un autre défi : celui de retrouver la pratique quasi-automatique des gestes réflexes indispensables pour la protection contre la pandémie. Il est temps de se ressaisir», recommande la sous-directrice de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Minsanté.

Patricia Ngo Ngouem

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