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Douala-Yaoundé : plus de 2 400 infractions d’excès de vitesse relevées en quatre mois (Mintransports)

Douala-Yaoundé : plus de 2 400 infractions d’excès de vitesse relevées en quatre mois (Mintransports)

Paru le vendredi, 23 décembre 2022 04:06

Quelque 2 476 infractions d’excès de vitesse ont été relevées du 1er mai au 30 septembre grâce aux radars installés sur l’axe routier Douala-Yaoundé, annonce le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, dans un communiqué ce jeudi 22 décembre. Selon le Mintransports, l’exploitation des données produites par lesdits radars montre que 1 426 de ces infractions ont été commises par les compagnies de transport routier interurbain de personnes. Viennent ensuite les véhicules personnels (825 infractions), les véhicules administratifs (179 infractions) et les camions (48 infractions).

« Les propriétaires desdits véhicules disposent d’un délai de 15 jours pour se présenter au ministère des Transports (Direction des transports routiers) en vue d’entrer en possession du procès-verbal d’infraction, s’acquitter de l’amende forfaitaire au Trésor public et décliner l’identité du conducteur auteur de cette pratique. Passé ce délai, ils s’exposeront à l’interdiction de circuler, sans préjudice des poursuites pénales », indique le membre du gouvernement, en invitant les usagers à consulter la liste des véhicules concernés sur le site Internet de son département ministériel.

Ce dernier saisit l’occasion pour prescrire aux promoteurs des compagnies de transport urbain de « prendre en urgence » toutes les mesures nécessaires pour encadrer leur personnel navigant au respect de la limitation des vitesses, notamment en cette période de fêtes de fin d’année marquée par des affluences dans les agences de voyage. En cas d’inaction de leur part, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe affirme qu’il procédera éventuellement à la suspension ou au retrait de leurs agréments. La nationale N° 3 qui relie la capitale, Yaoundé, à la métropole économique, Douala, a été classée en 2014 par l’ONU comme l’une des routes les plus dangereuses au monde. Selon les autorités, l’excès de vitesse est l’une des principales causes des accidents de la circulation au Cameroun.

P.N.N

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