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Affaire Camus Mimb : le gouvernement dénonce les « bourreaux » de Malicka Bayemi, âgée seulement de 18 ans

Affaire Camus Mimb : le gouvernement dénonce les « bourreaux » de Malicka Bayemi, âgée seulement de 18 ans

Paru le jeudi, 24 juin 2021 07:26

Le gouvernement du Cameroun a finalement brisé le silence sur l’affaire de mœurs impliquant le journaliste vedette Martin Camus Mimb, promoteur de Radio Sport Info (RSI) à Douala, qui embrasse la Toile depuis le 16 juin dernier. Ce jour-là, la vidéo des ébats sexuels d’une jeune fille avec une personne non identifiée, tournée dans les bureaux du commentateur sportif, est apparue sur les réseaux sociaux. Elle est accompagnée de plusieurs photos réalisées dans les locaux de RSI dont l’une, jugée osée, entre le journaliste proche de Samuel Eto’o et la jeune fille identifiée comme Malicka Bayemi.

Au cours d’une conférence de presse donnée le 23 juin, la ministre de la Promotion de la Femme et la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena a Ondoa (photo), a estimé que la « jeune fille de 18 ans » a été « abusée par des bourreaux, filmée en pleins ébats sexuels, et dont les images et la vidéo ont été balancées dans les réseaux sociaux ». « Ce triste événement s’est déroulé le mercredi 16 juin 2021, jour pourtant dédié à la célébration de l’enfant africain », a regretté la ministre.

« L’acte en lui-même est déjà ignoble. Le publier l’est encore plus. Il s’agit là des faits réprimés par notre Code pénal. Je saisis cette occasion pour dénoncer avec la dernière énergie de tels actes odieux et malsains qui chosifient la jeune femme, en font un objet sexuel, dénué de toute valeur. », a estimé la Minproff alors qu’un collectif d’avocat promet d’engager une procédure judiciaire contre le journaliste et son complice présumé.

« J’en appelle à une synergie d’actions de toutes les parties prenantes à la lutte contre ces fléaux : pouvoirs publics, autorités politiques, judiciaires, traditionnelles et religieuses, société civile pour qu’une lutte sans merci soit menée contre les auteurs. », a-t-elle lancé par la suite.

Cette dénonciation, Marie Thérèse Abena est venue la faire en compagnie d’autres femmes membres du gouvernement. Il s’agit de la ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene, de la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, et la secrétaire d’État à l’Éducation de base, Kilo Vivian Asheri.

« À vous, chères jeunes filles et chers enfants, je vous conseille le respect et l’obéissance des parents, le goût du travail bien fait et la prudence dans tous vos actes. Je vous invite à tourner le dos à la recherche du gain facile, à l’utilisation irresponsable des réseaux sociaux, à la consommation de l’alcool, des drogues et autres substances psychotropes, ainsi qu’aux mauvaises compagnies », a conclu la Minproff.

Vanessa Ngono Atangana

Dernière modification le jeudi, 24 juin 2021 12:36

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