Dans la dernière fiche d’information sur la situation humanitaire du Cameroun, produite par l’Union européenne (UE), on apprend que la région de l’Est est considérée comme vulnérable parce qu’elle accueille des milliers de réfugiés centrafricains. Si on s’en tient à ce document, environ 348 000 Centrafricains vivent en ce moment sur plusieurs sites répartis dans cette partie est du Cameroun.

« La plupart de ces réfugiés vivent au sein des communautés locales et leur présence pèse lourdement sur l’accès aux services de base et aux ressources locales », mentionne la fiche d’information de l’UE.

Pour leur venir en aide, et à toutes les autres personnes en situation humanitaire difficile sur l’ensemble du territoire camerounais, l’UE vient justement d’allouer une somme de 11 milliards au Cameroun. L’objectif est que ces réfugiés aient accès à de meilleurs soins de santé, à une meilleure éducation, etc.

Ce sont les affrontements entre groupes armés en République centrafricaine, qui ont obligé plusieurs civiles à traverser la frontière pour se réfugier au Cameroun voisin. Dès les premières années de cette migration, entre 2005 et 2007, le nombre de ces réfugiés était estimé à près de 26 000 personnes, selon le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR). En octobre 2022, le HCR parlait de près de 350 000 réfugiés. Ils sont désormais près de 348 000 Centrafricains réfugiés au Cameroun.

La plupart vivent dans des camps aménagés comme ceux de Lolo et Mbilé, dans le département de Kadey, ou encore celui de Gado-Badzéré, dans le département du Lom-et-Djérem, considéré comme l’un des plus peuplé. Les Nations unies ont toujours félicité le gouvernement camerounais qui a accepté d’accueillir tous ces réfugiés sur son sol.

Michel Ange Nga

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