Des douaniers en service dans les trois régions du septentrion se sont retrouvés cette semaine à Garoua pour un séminaire de formation sur l’identification et la reconnaissance des matériels utilisés dans la fabrication des engins explosifs improvisés (EEI). Ce séminaire annonce d’autres sur le même sujet, en l’occurrence ceux programmés à la fin de ce mois à Nomayos, dans la périphérie de la ville de Yaoundé, et à Douala.
À en croire la Direction générale des douanes (DGD), cette série de séminaires de formation est une injonction du président de la République. Selon toutes vraisemblances, cette instruction vise à empêcher aux éléments de la secte islamique Boko Haram de continuer d’utiliser les EEI contre les militaires et les civils camerounais.
Pendant les deux jours que dure chacun des séminaires, les douaniers sont formés à identifier et à reconnaître les composants des EEI et les méthodes pour limiter la fabrication de ces composants. Ils apprennent aussi à mettre en place le dispositif douanier censé limiter le trafic international de ces matériels. Grâce à l’expertise des experts de l’Unité de prévention du terrorisme chimique de la direction du contre-terrorisme de l’Organisation internationale de la police criminelle (OIPC-Interpol).
Michel Ange Nga
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