Les laboratoires de référence qui manquaient de réactifs pour le suivi de la charge virale du VIH-Sida ont commencé à être approvisionnés la semaine dernière, si on en croit une source au Comité national de lutte contre le Sida (CNLS). Ce dernier rassure : « la situation va revenir à la normale ce début de semaine ».
On se rappelle que le Pr Anne Njom Nlend avait lancé l’alerte le 19 octobre dernier. L’ancienne directrice générale de l’Hôpital de la caisse de Yaoundé avait décrit une situation embarrassante sur son compte Twitter en parlant de cette rupture des réactifs de suivi de la charge virale du VIH-Sida.
Le CNLS n’a pas répondu à ce tweet. « On a choisi de passer à l’action de manière à régler cette situation », confie notre interlocuteur. Qui ajoute que pour rompre cette pénurie, le Cameroun a opté pour un approvisionnement rapide. Et pour un dispatching sur le territoire national, coordonné par les équipes techniques du CNLS.
C’est une bonne nouvelle pour les patients atteints de VIH-Sida. Il est recommandé dans les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les antirétroviraux de toujours mesurer la charge virale du malade après le début du traitement antirétroviral (TAR). Le but du TAR n’est pas de soigner la maladie, mais d’aider le malade à atteindre une charge virale indétectable pour qu’il ne puisse plus contaminer les autres.
Michel Ange Nga
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