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Lutte contre la grande criminalité : les exploits du BIR dans la région de l’Adamaoua

Lutte contre la grande criminalité : les exploits du BIR dans la région de l’Adamaoua

Paru le mercredi, 25 novembre 2020 03:05

Autrefois considérée comme « le théâtre des prises d’otage », la région de l’Adamaoua retrouve peu à peu la sérénité. « Des mesures ont été prises par la plus haute hiérarchie pour lutter contre ce problème. A ce jour, le phénomène est maîtrisé. On peut l’apprécier en voyant qu’il a régressé dans la région. Nous passons plus d’un mois ou deux mois maintenant sans véritable prise d’otage ici et là », explique le Colonel Gabriel Touang Djakjinkréo, commandant du 5e Bataillon d’intervention rapide (BIR). Depuis trois ans, cette unité d’élite de l’armée de terre est à pied d’œuvre dans la région.

En 2017, 52 prises d’otages avaient été répertoriées dans la région de l’Adamaoua. De janvier à juillet 2018, environ 44, rapporte le journal à caractère régional L’œil du Sahel.

Entre 2018 et 2020, le BIR a mené de nombreuses opérations dans la région. Ces raids contre les preneurs d’otages ont permis de saisir des armes à feu et des armes blanches, de neutraliser des malfrats ou de les mettre à la disposition de la justice.

Pour élargir ses actions de défense et de sécurité du territoire, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) a installé ses quartiers à Gbatoua-Godolé dans l’arrondissement de Meiganga, région de l’Adamaoua.

Cette base opérationnelle depuis le 10 novembre dernier se trouve à la frontière entre le Cameroun de la République centrafricaine (RCA). « Ce qui porte désormais à onze le nombre de secteurs opérationnels dans la région de l’Adamaoua », informe-t-on.

Dans les trois régions septentrionales (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) et à l’Est le bilan du BIR est éloquent. « Pour les quatre bataillons, en deux années, 36 armes de guerre ont été récupérées, 46 otages libérés du fait de la pression exercée sur le terrain, 130 têtes de bétail récupérées, 2228 munitions de guerre saisies, et 15 malfrats neutralisés et 13 suspects interpellés et mis à la disposition de la justice », détaille le Colonel Touang Djakjinkréo Gabriel.

B.E

Dernière modification le mercredi, 25 novembre 2020 03:06

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