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156 nouveaux membres intègrent l’Ordre national de génie civil du Cameroun

156 nouveaux membres intègrent l’Ordre national de génie civil du Cameroun

Paru le mercredi, 25 novembre 2020 07:26

Le tableau de l’Ordre national des ingénieurs de génie civil (ONIGC) vient d’enregistrer 156 nouveaux membres. La cérémonie de prestation de serment de ces jeunes diplômés appelés « ingénieurs juniors » s’est tenue le 20 novembre dernier à Yaoundé.

C’était en marge de la clôture des manifestations marquant la célébration du 20e anniversaire de l’Ordre national des ingénieurs du génie civil. « L’avenir c’est d’abord ces jeunes ingénieurs. Nous sommes là pour leur transmettre notre expérience et notre savoir pour qu’ils soient plus compétents », déclare Kisito Ngoa (photo), président de l’ONIGC.

« Pour exercer le métier d’ingénieur de génie civil, il faut au préalable être inscrit à l’Ordre. Passer ce palier, c’est se ranger du côté de la loi pour pouvoir convenablement exercer son métier », explique Moustafa Haman Adama, un des ingénieurs juniors nouvellement inscrits à l’Ordre.

L’Ordre national des ingénieurs de génie civil a vu le jour en 2000 à la faveur de la promulgation de la loi n° 2000/09 du 13 juillet 2000 fixant l’organisation et les modalités d’exercice de la profession d’Ingénieur de génie civil.

Ses missions sont principalement de veiller au maintien des principes de moralité et de dévouement indispensables à l’exercice de la profession et de veiller à la promotion de la profession. « Notre vision est d’être un organisme rassembleur et une référence en matière de professionnalisme et d’expertise en Génie civil au Cameroun », explique son président. Il compte à ce jour plus de 3000 inscrits.

Pour ses dirigeants, la mise sur pied de l’ONIGC a permis de redonner ses lettres de noblesse au secteur. A titre d’exemple, les entreprises de bâtiments et travaux publics dont l’ingénieur de génie civil est l’un des principaux pivots apportent leur pierre à la construction du pays. 

Ces structures sont sélectionnées par les administrations publiques dans la construction des infrastructures telles que les routes, les immeubles et autres ponts, étant donné le décret du 20 juin 2018 portant Code des marchés publics, qui indique la préférence nationale, notamment dans l’attribution aux petites et moyennes entreprises locales de 30 % de la commande publique.

Cette mesure a d’ailleurs permis à ces professionnels de mettre leur savoir-faire en pratique. De même, les particuliers qui ont eux aussi compris leur importance font recours à leur service pour la construction de différents édifices. Une tendance que l’Ordre veut renforcer pour endiguer le phénomène d’effondrement des immeubles observé dans les principales villes du pays.

B.E

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