Les membres du Conseil de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Cameroun (ONCDC) sont réunis en assemblée générale à Douala, depuis ce matin. Au menu de leurs discussions : la lutte contre l’exercice illégal de leur profession, qu’ils présentent comme une gangrène à extraire pour le bien des patients.
« Il y a de plus en plus des personnes non autorisées qui se permettent de poser des actes dans la cavité orale de nos concitoyens. Si on ne fait rien, si on ne ferme pas ces structures, nous risquons d’arriver à un problème de santé public », prévient Dr Chantal Tankoua Sunou, présidente du Conseil de ONCDC depuis 2014, au micro de la CRTV.
Ce chirurgien-dentiste rappelle pour cela que la pratique de la médecine buccodentaire par les « charlatans » est responsable d’un certain nombre de complications telles que les inflammations du palais, les brûlures de la gencive… Et même parfois des « grosses » infections et des septicémies généralisées.
C’est pour cette raison que l’ONCDC veut stopper ce fléau. « Au terme de cette assemblée générale, on va devoir passer à la phase répressive », annonce le Dr Chantal Tankoua Sunou. Qui rappelle que l’ordre a mené en amont une campagne d’information.
L’assemblée générale qui se tient cette semaine à Douala va aussi permettre aux membres du Conseil de l’ONCDC de redynamiser leur profession. Le thème retenu est d’ailleurs « Redynamisation des chirurgiens-dentistes, optimisation de la qualité des soins et innovations ».
Michel Ange Nga
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