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Yaoundé : un autre délai de trois mois accordé aux mototaxis pour immatriculer leurs engins

Yaoundé : un autre délai de trois mois accordé aux mototaxis pour immatriculer leurs engins

Paru le jeudi, 26 janvier 2023 16:07

Le 25 janvier, le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, a accordé un nouveau délai de trois mois aux mototaxis pour se conformer à la réglementation régissant leur activité, notamment l’exigence d’immatriculation. Selon le décret du 30 juillet 2013 modifiant et complétant certaines dispositions du décret du 31 décembre 2008 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des motocycles à titre onéreux, toute mototaxi doit être immatriculée par les services territorialement compétents du ministère des Transports (Mintransports) et posséder un numéro d’identification attribué par la commune du ressort du lieu d’exploitation, avant sa mise en circulation.

Ce qui n’est pas le cas dans les faits. Les autorités locales déplorent en effet que plusieurs de ces engins à deux roues ne sont pas immatriculés, ce qui rend difficile leur identification. La mesure vise à lutter contre le désordre urbain, précise le préfet qui pointe du doigt l’incivisme des conducteurs de mototaxis, couramment appelés « bendskineurs » au Cameroun. Elle participe aussi de la volonté de recadrer la profession de mototaxi, les conducteurs ayant la mauvaise réputation d’évoluer en marge des règles en la matière.

Ce n’est pas la première fois qu’un délai est accordé aux « bendskineurs » pour se conformer à la réglementation. Mais les mesures prises jusqu’ici par les pouvoirs publics, allant de l’interdiction à circuler dans le centre urbain à la saisie des engins, peinent à réguler ce secteur, les autorités semblant négocier avec beaucoup de précautions avec ce corps social très sensible.

P.N.N

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Dernière modification le jeudi, 26 janvier 2023 18:29

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