Le Cameroun va accueillir, pour les trois prochaines années, le projet AfriCam financé par l’Agence française de développement (AFD) et coordonné par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). L’objectif de ce projet est de renforcer la surveillance et la détection précoce des épidémies de zoonoses grâce à la participation des populations.
« L’engagement des populations en première ligne est indispensable. La surveillance participative, complémentaire à la surveillance épidémiologique classique, en est une des facettes. C’est un challenge mais le gage de la réussite. Car si les populations doivent changer leurs pratiques et participer à la surveillance, elles le feront d’autant plus facilement qu’elles en ont compris les enjeux », explique Antoine Lury, coordinateur du projet AfriCam au Cirad.
En plus du Cameroun, ce projet financé à 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de F CFA, va aussi être implémenté en Guinée, à Madagascar, au Sénégal et au Cambodge. L’ambition recherchée par les initiateurs du projet AfriCam est de réduire au maximum la survenue d’une zoonose et de prévenir l’avènement de nouvelles épidémies. D’ailleurs, la philosophie de ce projet est : « mieux vaut prévenir que guérir ».
Michel Ange Nga
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