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Éducation : la Banque mondiale veut aider le Cameroun à réduire la pauvreté des apprentissages d’ici 2025

Éducation : la Banque mondiale veut aider le Cameroun à réduire la pauvreté des apprentissages d’ici 2025

Paru le mardi, 28 juin 2022 13:11

La Banque mondiale (BM) vient de publier sa Stratégie d’éducation en Afrique de l’Ouest et Centrale pour les quatre prochaines années (2022-2025). Cette nouvelle feuille de route prévoit d’améliorer la qualité de l’éducation dans 18 pays du continent. Au Cameroun, la BM veut prioritairement aider le gouvernement à réduire la pauvreté des apprentissages.

Cette institution de Bretton Woods fait savoir que la pauvreté des apprentissages était évaluée à 80 % au Cameroun en 2020. « Cette donnée représente le pourcentage d’enfants de moins de 10 ans qui ne peuvent pas lire et comprendre une histoire simple. Ce chiffre est inférieur à l’objectif régional visé en 2025 », peut-on lire dans le document qui présente cette stratégie pour ce qui est du Cameroun.

L’objectif visé en 2025 est de porter cet agrégat à 75 %. La BM veut même atteindre le niveau de 66 % en 2030. Elle explique que cette réduction va favoriser l’alphabétisation de 11,1 millions de nouveaux enfants supplémentaires en 2025. Et 29,7 millions de plus d’ici 2030.

Mais selon la BM, il est aussi question de faciliter le chemin de l’école et de l’emploi à tous ces enfants alphabétisés. Sauf que rien n’est pour l’instant dit sur les actions de terrain qui vont être menées pour arriver à ce résultat.

La BM veut aussi aider le Cameroun à augmenter le taux de scolarisation des filles dans le cycle secondaire dans les quatre prochaines années. Il est question de passer d’un pourcentage de 43 % en 2020 pour atteindre 47,9 % en 2025, soit 4,6 millions de filles supplémentaires à l’école secondaire d’ici 2025.

D’une manière générale, « la stratégie identifie les principaux défis et décrit les priorités stratégiques, les options politiques et les interventions à fort impact pour accroître l’accès à l’éducation, améliorer la qualité de l’éducation et doter les jeunes de compétences pertinentes pour le marché du travail qui répondent aux défis de la région », selon la BM.

Michel Ange Nga

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