La Commission nationale anticorruption (Conac) lance sa nouvelle stratégie de communication ce 29 juin à Bertoua, dans la région de l’Est. Selon les explications fournies par cet organisme public indépendant placé sous l’autorité du président de la République, il est question de sensibiliser les populations rurales grâce à la collaboration de 64 radios communautaires disséminées sur le territoire national.
« Nous parlons un peu trop en français et en anglais. Il faut maintenant parler aux ruraux dans leurs langues locales pour que le message de la lutte contre la corruption puisse être entendu », a fait savoir Dieudonné Massi Gams, le président de la Conac, à la presse.
Il espère que, grâce à cette nouvelle stratégie de communication, les ruraux vont comprendre que la lutte contre la corruption ne concerne pas seulement les grandes villes et le sommet de l’État. Mais qu’il s’agit d’un combat qui engage tous les Camerounais.
La Conac fonde donc beaucoup d’espoir dans ce projet. Pour s’assurer de le réussir, cet organisme créé pour contribuer à la lutte contre la corruption au Cameroun a, en amont, organisé un séminaire de formation pour la prise en main des journalistes des radios communautaires impliquées dans le projet.
« Maintenant, nous allons les rencontrer et nous allons travailler de telle sorte qu’ils mettent sur pied des programmes qu’ils vont gérer pour communiquer les missions de la Conac et être davantage des partenaires de la Conac pour la lutte contre la corruption », indique Dieudonné Massi Gams.
Michel Ange Nga
Lire aussi: