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Région de l’Est : le gouvernement va établir des cartes de réfugié à 6 000 ressortissants centrafricains

Région de l’Est : le gouvernement va établir des cartes de réfugié à 6 000 ressortissants centrafricains

Paru le mercredi, 29 juin 2022 15:36

Des officiels du ministère des Relations extérieures (Minrex), du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), de la Délégation générale à la Sureté nationale (DGSN), du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) et du Programme national de développement participatif (PNDP), sont dans la région de l’Est. C’est pour procéder à l’identification et à la production de carte de réfugiés.

La phase pilote de ce projet concerne 6 000 réfugiés centrafricains établis dans la commune de Mandjou et au camp de Gado Badzere, dans la commune de Garoua-Boulaï.

D’après la communication du PNDP, c’est le Minepat qui assure la coordination technique de l’opération, le Minrex étant le chef de file. Le HCR vérifie la qualité de réfugié, le Minrex mène les interviews et remet des attestations de réfugié et la DGSN procède à l’enrôlement biométrique et à la remise d’un récépissé.

Cette opération d’identification, production et délivrance des cartes de réfugiés dans les communes est financée par le guichet IDA 18 de la Banque mondiale mis à la disposition du PNDP. La phase pilote est évaluée à 40 millions FCFA, pour un coût total de 800 millions FCFA. Elle doit couvrir les régions où sont présents les réfugiés : l’Est, l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. D’après le HCR, le Cameroun abrite plus de 350 000 réfugiés.

Le commissaire divisionnaire, Justin Ouetchoua Nembot, chef de mission de la DGSN dans le cadre de l’opération d’enrôlement biométrique des réfugiés centrafricains à Mandjou, justifie l’établissement de cette carte par la nécessité pour toute personne présentée sur le sol camerounais d’avoir un titre identitaire. « Qu’il s’agisse d’un ressortissant camerounais qui doit avoir sa Carte nationale d’identité, de résidents étrangers qui doivent avoir leur carte de séjour ou leur carte de résident ; les réfugiés qui font partie de la population doivent également avoir leur carte de réfugiés ». Ce qui leur permet de bénéficier des services publics ou d’accéder à des entreprises, mais également « la mobilité, les déplacements, les affaires avec les autres personnes physiques ».

Il est à noter que jusqu’ici, c’est le HCR qui délivrait des cartes offrant le statut de réfugié. Par cette opération, l’État reprend une prérogative régalienne qui est celle de l’identification des personnes présentes sur son sol.

L.A

Dernière modification le mercredi, 29 juin 2022 15:37

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