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Numérique universitaire : le projet présidentiel n’est pas dans l’impasse, d’après le ministre Fame Ndongo

Numérique universitaire : le projet présidentiel n’est pas dans l’impasse, d’après le ministre Fame Ndongo

Paru le vendredi, 30 avril 2021 14:51

Dans une note d’information publiée le 29 avril 2021, le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, révèle que le projet E-National Higher Education Netwok, mis sur pied par le président de la République pour assurer la transformation numérique des universités camerounaises, sera clôturé le 22 avril 2022 au lieu du 31 décembre 2021 comme initialement prévu.

En dépit de ce retard qu’il justifie par la survenue de la pandémie de Covid-19, le Minesup évalue à 95 % le taux d’exécution physique du projet contre 93,6 % pour l’exécution financière pour ses quatre composantes.

En clair, soutient Jacques Fame Ndongo, les 500 000 ordinateurs destinés aux étudiants des universités publiques et privées ont été réceptionnés, les 9 Centres de développement du numérique universitaire et le Centre national du numérique universitaire sont entièrement construits et équipés, le Système informatique de gestion intégrée de l’enseignement supérieur au Cameroun (Sigeres) entièrement développé. D’après le Minesup, il reste notamment l’installation du Sigeres ou encore la formation et le transfert des compétences aux utilisateurs.

Cette sortie intervient à la suite au quotidien privé Mutations qui a titré à la Une de son édition du 29 avril : « Numérique universitaire : pourquoi le projet plante ». Le journal pointe la qualité querellée des ordinateurs, le non-fonctionnement des centres de développement du numérique, le déficit d’énergie, etc. qui le conduisent à conclure que le programme est dans l’impasse.

Tout en répondant indirectement à Mutations, le Minesup rejette les soupçons de surfacturations en rappelant que ce projet est financé à hauteur de 75 milliards de FCFA par un prêt d’Eximbank China. « L’accord de crédit stipule que les paiements se rapportant au projet sont faits directement en Chine, sur requête du Minepat au vu des rapports d’avancement des travaux transmis par le Minesup au profit du maître d’œuvre du projet basé en Chine», précise Jacques Fame Ndongo.

D.M.

Dernière modification le vendredi, 30 avril 2021 17:54

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