400 nouveaux médecins issus des facultés de médecine publiques de Buea, de Douala et de Yaoundé prononcent leur serment d’Hippocrate devant le Conseil de l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) du 29 au 30 avril 2021.

Une grande première depuis la réforme universitaire de 2013 qui subordonne la pratique médicale au Cameroun à l’inscription au tableau de l’ONMC et marque l’implication de cet ordre professionnel dans le processus de sélection des candidats au concours d’entrée dans les écoles de formation.

« La cuvée des médecins sortie cette année est celle de la réforme. Nous sommes fiers de les accueillir parce que nous avons été à la sélection de ces médecins à l’examen de recrutement et en aval aujourd’hui », note Dr Guy Sandjon, président du Conseil l’ONMC.

« Dans le contexte sanitaire actuel marqué par le Covid-19, ces médecins viennent grossir les rangs de la riposte contre cette terrible pandémie qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Ils doivent retenir qu’ils viennent de prêter serment pour protéger la vie humaine et s’interposer entre cette pandémie et les populations », explique Dr Guy Sandjon.

Ce dernier précise que plus de 12 000 médecins sont inscrits au tableau de l’ONMC, mais plus de la moitié d’entre eux exerce à l’étranger. Pour combler le déficit de médecins (le président de l’ONMC parle plutôt d’une pénurie de spécialistes), l’Etat a ouvert la formation aux structures privées, augmentant ainsi le nombre de places aux différents concours. En 2019 par exemple, le ministère de l’Enseignement supérieur a lancé le recrutement de 660 candidats dans les 9 structures publiques et privées agréées.

D.M.