Finalement, le stade d’Olembe va accueillir une des deux demi-finales et la finale de la 33e édition Coupe d’Afrique des nations (CAN). La Commission d’organisation de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé à l’unanimité de lever la suspension imposée à cette enceinte de 60 000 places à cause des bousculades mortelles du 24 janvier dernier.
« La CAF, le Comité local d’organisation et le gouvernement du Cameroun ayant considérablement renforcé la sécurité et les moyens au stade d’Olembé, sont convaincus que la sûreté et la sécurité des spectateurs et visiteurs seront assurées », peut-on lire dans le communiqué de presse rendu public par la CAF à l’issue d’une réunion chargée de se prononcer sur le sort du stade d’Olembe dans cette compétition panafricaine.
C’est le président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, qui a convoqué cette réunion après avoir reçu les mesures correctives du gouvernement camerounais censées garantir la sécurité des spectateurs dans les stades. La CAF avait justement demandé plus de garanties avant de programmer de nouvelles rencontres à Olembe. Les autorités camerounaises se sont donc engagées à fournir ces garanties. Dans leur travail, elles ont pris en considération les aspects sécuritaires, sanitaires et didactiques, pour un total de 27 « mesures fortes », comme le mentionne le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Cocan).
La Commission d’organisation de la CAF avoue que ces mesures, rassemblées dans un rapport, sont convaincantes. Et c’est pour cette raison qu’elle a « pris note des recommandations et des engagements du gouvernement concernant des mesures de sécurité supplémentaires en plus de celles qui ont déjà été mises en œuvre avec succès au stade Ahmadou Ahidjo lors du match Maroc-Malawi et au stade Japoma lors du match Gambie-Cameroun ».
Michel Ange Nga
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