Une liste de médicaments interdits de vente et de consommation est actuellement diffusée sur les réseaux sociaux. Le comprimé Amodiaquine y figure, laissant d’aucuns sceptiques.

En effet, Amodiaquine, comme beaucoup d’autres antipaludiques est formellement interdit de détention, de distribution et de délivrance au public sur toute l’étendue du territoire camerounais. Ceci découle d’une décision datant du 8 mai 2006 et prise par le ministre de la Santé publique de l’époque, Urbain Olanguena Awono (actuellement incarcéré pour détournement de deniers publics, Ndlr).

«Amodiaquine ne soigne plus du tout le paludisme », martèle Dr Louis Joss Bitang, directeur du centre des urgences de Yaoundé. Ce dernier regrette surtout que le commerce des médicaments de la rue prospère, quitte à faire perdurer des produits pourtant interdits.

Dans les grands carrefours comme Ndokotti à Douala, ils sont justement nombreux à s’ériger médecins dernière un box de comprimés exposés au soleil.

MNM