Quand les « Je t’aime » sont finis, beaucoup courent au tribunal pour solliciter le divorce. Et à Douala, les demandes de séparation pleuvent autant qu’il y a des mariages. C’est du moins ce que révèle une étude restituée en début du mois par l’association Hope Matrimonial and family Support.
Selon Patricia Kuwong Tembi, la présidente de ce regroupement, le tribunal de grande instance du Wouri (à Douala), compétent en la matière, enregistre 360 demandes de divorce par an. « Avec un moyenne de 25 à 40 dossiers par mois », souligne Mme Kuwong Tembi dans une récente édition du quotidien Le messager.
On y apprend que les motifs de séparation sont multiples. En tête de liste, on note l’intrusion de la belle-famille dans la vie du couple. A ce propos, une artiste nommée « Tchakala Vip » a chanté qu’elle « s’en fout des belles-mères» quitte à s’attirer les foudres de la morale bien pensante. Les conseillers matrimoniaux constatent aussi que l’infidélité, les violences conjugales ou tout simplement l’amour qui s’estompe, sont par ailleurs à l’origine de nombreux litiges juridiques des conjoints.
Pour contribuer à «sauver» les couples disloqués, Hope Matrimonial and Family Support organise un forum du 9 au 11 novembre. Il est possible que Cupidon soit du rendez-vous. Mais ça, c’est une rumeur.
M.N.M.