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Mpox : l’épidémie qui sévit en RDC inquiète le Cameroun qui a déjà confirmé deux cas dont un décès

Mpox : l’épidémie qui sévit en RDC inquiète le Cameroun qui a déjà confirmé deux cas dont un décès

Paru le mardi, 16 avril 2024 07:12

Le virus du Mpox (la variole du singe) se répand en ce moment en Afrique centrale, selon l’Organisation internationale de la santé (OMS). Au Cameroun, les statistiques parlent de 11 cas suspectés et deux cas confirmés. Le premier cas confirmé, dans la ville de Douala, est décédé dans le district de la Cité des palmiers. L’autre cas confirmé est toujours en vie dans la ville de Bamenda, région du Nord-Ouest. Pour le Centre de coordination des opérations d'urgences de santé publique (Ccousp) qui a récemment publié ces chiffres, la situation épidémiologique du Mpox est sous contrôle sur l’ensemble du triangle national. Le Cameroun fait une évaluation de risques permanente qui prend en compte la probabilité de survenue des cas en commençant par la surveillance des voies de communication aérienne.

Le pays le plus touché est la République démocratique du Congo (RDC) avec 4 500 cas dont 300 décès d’après les statistiques de l’OMS. La situation qui préoccupe les autorités de Kinshasa et inquiète aussi les autres pays de la sous-région qui travaillent de concert pour stopper la propagation de ce virus. Emmanuel Lampaert, le coordinateur des missions de Médecins sans frontières (MSF) en Afrique centrale, a d’ailleurs salué cette mobilisation générale, si on en croit site Le Monde Afrique.

Ainsi, un comité de pilotage composé de tous les pays de l’Afrique centrale a d’ores et déjà été mis en place par le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC Africa), l’agence panafricaine de la santé. En guise de riposte, le CDC Africa priorise la vaccination et la prescription d’antiviraux. Selon les experts, la propagation des cas en RDC est davantage exacerbée par la guerre dans l’Est du pays où l’armée nationale se bat avec la rébellion du M23. Ce qui limite pour l’instant les risques d’exportation. Les mêmes experts craignent aussi une propagation par le sexe…

Michel Ange Nga

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