Les personnalités qui ont assisté, en fin de semaine dernière, à la dédicace de « Commentaires : diagnostic d’une société en panne », le premier essai de Georges Alain Boyomo, ont unanimement salué cette aventure éditoriale. À l’auteur, Charles Ndongo, le directeur général de la CRTV, a avoué : « j’admire ce que vous avez fait. J’ai souvent pensé à faire comme vous en réunissant tous mes commentaires. J’ai même commencé, mais je n’ai pas sauté le pas. Je vois donc en ce que vous avez fait un encouragement ».
L’essai du journaliste Georges Alain Boyomo regroupe en effet 100 chroniques, écrites entre 2013 et 2016, et publiées dans les colonnes du quotidien Mutations. « J'ai décidé de les publier parce que j'ai constaté que malgré le temps qui passe, ces écrits gardent toute leur fraîcheur et leur pertinence », faisait savoir l’auteur à SBBC avant la cérémonie de dédicace.
Comme lui, Chetah Bilé, journaliste à la CRTV, pensent que ces chroniques n’ont pas pris une seule ride. « C’est un ouvrage salutaire qui pourrait nous éviter de bégayer parce que en le lisant, je me suis rendue compte que tout se passe comme si de 2016 à 2023 nous avons passés sept ans à ne pas avancer », indique-t-elle.
« Ce que Boyomo a fait c’est la synthèse du discours dissident, critique et positif pour lequel toute une génération s’est engagée il y a une trentaine d’années », fait savoir Célestin Bedzigui, homme politique.
Pour l’auteur, cet essai était une nécessité. Il avoue qu’il lui est difficile de se taire face aux douleurs muettes du peuple d’en bas. Des douleurs que ces 100 chroniques racontent avec la justesse et la pertinence de la plume, comme le souligne l’expert en didactique Alain Cyrille Abena. L’universitaire Jean Emmanuel Pondi se contente alors d’un jeu de mots en faisant le parallèle entre commentaire, le titre du livre, et « comment taire », la raison de cet essai comme l’auteur l’avoue lui-même.
Journaliste de formation, Georges Alain Boyomo est l’actuel directeur de publication du quotidien Mutations, qu’il a rejoint après une première expérience au quotidien Le Messager.
Michel Ange Nga
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