Un communiqué circule sur les réseaux sociaux et annonce un recrutement de 800 personnels de génie civil et autres métiers à Razel Cameroun. Selon le document, le recrutement est ouvert aux jeunes Camerounais âgés de 20 à 45 ans, titulaires d’au moins une qualification dans l’un des domaines des postes ouverts (excepté agent de sécurité) et jouissant d’une expérience « d’au moins 9 mois » dans leurs métiers respectifs. Le communiqué, qui invite les candidats à envoyer leurs CV par mail « au plus tard le 30 septembre », comporte notamment le logo de l’entreprise.
Pourtant, il s’agit d’un faux. C’est d’ailleurs la société qui tire la sonnette d’alarme dans un communiqué publié le 22 septembre dans lequel elle dément tout recrutement massif. « Razel Cameroun précise et rappelle à tous que les offres d’embauche sont publiées sur la plateforme professionnelle LinkedIn, et les dossiers sont à envoyer à l’adresse électronique Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. », indique la société de BTP, acteur majeur dans la construction des infrastructures au Cameroun. L’adresse communiquée par l’entreprise est différente de celle qui figure sur le faux communiqué (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Les arnaques à l’emploi fleurissent sur Internet. Des individus malintentionnés profitent généralement de la vulnérabilité des victimes pour leur extorquer de l’argent. Souvent alléchantes, les offres attirent des demandeurs d’emploi qui finissent par tomber dans le panneau. Un salaire très alléchant, des fautes d’orthographe, de frappe ou de grammaire, le paiement d’une formation, de frais de dossier ou de matériel à l’avance ou encore une adresse mail bizarre (le mail utilisé est chez un fournisseur d’adresse mail comme Google, au lieu de la propre adresse mail d’entreprise comme c’est le cas avec ce faux communiqué) sont autant de signaux d’alerte d’une arnaque.
P.N.N
