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Oui, les notaires et assimilés au Cameroun envoient rarement des déclarations de transactions suspectes aux autorités

Oui, les notaires et assimilés au Cameroun envoient rarement des déclarations de transactions suspectes aux autorités

Paru le vendredi, 31 août 2018 15:17

C’est davantage les banques qui transmettent de telles déclarations à l’Agence nationale d’investigation financière

Dans son rapport publié le 30 août 2018, le Fonds monétaire international (FMI) fait une remarque qui surprend : notaires, avocats, agents immobiliers, etc., envoient très rarement des déclarations à l’Agence nationale d’investigation financière.

Pourtant dans l’imagerie populaire, ces corps de métiers sont considérés comme des auxiliaires judiciaires, et donc doivent coopérer naturellement avec la Justice. Que nenni.

Raison pour laquelle, relève le rapport du FMI, le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme doit être renforcé. Car, au Cameroun, 94 % des déclarations de transactions suspectes sont soumises uniquement par des banques.

Pour le FMI, cela peut expliquer, en partie, la raison pour laquelle, le blanchiment des capitaux ne fait pas l’objet d’assez de poursuites par les autorités camerounaises, qui se concentrent sur le traitement des délits primaires.

Les services du FMI encouragent les autorités de Yaoundé à préparer un diagnostic et à identifier les actions destinées à remédier aux faiblesses du régime de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

S.A

Dernière modification le vendredi, 31 août 2018 15:21

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