Si vous tombez sur le compte intitulé « Dr Paul K. Fokam » sur LinkedIn, ou encore « Dr Paul K. Fokam » sur Facebook et « Dr Paul K. Fokam, @PaulKammogne » sur Twitter, vous êtes face à des comptes frauduleux. L’équipe du milliardaire camerounais, connu notamment comme le patron du groupe bancaire Afriland First Bank affirme que ce dernier n’a ouvert et n’entretient aucun compte sur ces réseaux sociaux en ligne communément utilisés.

« L’opinion publique et les internautes sont officiellement informés que Dr K Fokam n’est pas l’auteur de ces publications qui incitent les utilisateurs des réseaux sociaux à engager des conversations privées dans le but présumé de nouer des partenariats d’entreprise », déclare son porte-parole, Maurice Simo Djom, dans un communiqué publié dimanche 2 juillet. Selon ce dernier, l’utilisateur de ces comptes frauduleux en ferait un usage insidieux pour arnaquer et extorquer des fonds auprès du public.

Dans un post publié en français et en anglais dimanche sur LinkedIn, ce « cybercriminel » appelle les entrepreneurs africains à se joindre à lui pour jouir de partenariats d’entreprise qu’il prétend avoir négociés avec une centaine d’investisseurs aux États-Unis, à Dubaï, au Canada, au Koweït, etc. À la fin de la publication, il incite les internautes à manifester leur intérêt via la messagerie privée de ce réseau social professionnel en ligne. « Il va sans dire que l’usurpateur prendra avantage de la confidentialité du canal des conversations privées pour extorquer de fortes sommes d’argent à ses éventuels interlocuteurs sous prétexte de frais d’accès à des partenariats qui se révèleront in fine illusoires », met en garde le porte-parole de Paul Kammogne Fokam, qui appelle les internautes à la vigilance.

Les faux comptes de vraies personnalités prolifèrent sur les réseaux sociaux. Ils reprennent la photo de profil de la personne connue, mais aussi ses publications, et créent une biographie souvent similaire à tout point à celle de l’originale. Pour garantir la véracité des profils, LinkedIn, Facebook et Twitter notamment ont mis en place un badge bleu ou gris pour signifier aux utilisateurs que le profil en question est bien authentique. Les personnalités (membres du gouvernement, administrateurs, chefs d’entreprises, etc.) alertent régulièrement sur ce genre de pratiques pour éviter au public de se faire avoir.

P.N.N.