C’est l’imbroglio actuellement autour de l’Institut international de formation professionnelle « Enrodar » basé à Yaoundé. Depuis quelques semaines, il y a une polémique qui enfle sur la légalité de cet établissement qui offre des formations dans des domaines aussi variés que les TIC, l’informatique, la gestion, etc. D’aucuns affirment qu’il s’agit d’un établissement clandestin. D'autres soutiennent le contraire.
Le gouvernement s’est saisi du problème pour dissiper tout malentendu et éviter que des apprenants paient les cours pour rien. Ceci d’autant plus qu’il pèse une forte présomption d'illégalité sur l’agrément de cet établissement de formation.
Dans un communiqué de presse paru ce 03 septembre, Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur, par ailleurs Chancelier des ordres académiques, écrit : «l’Institut International de formation professionnel Enrodar, situé au lieudit carrefour CHU [Centre hospitalier universitaire], immeuble Saint Antoine, du quartier Melen-Yaoundé, n’est pas une institution d’enseignement supérieur autorisée à assurer des formations post-secondaires, conformément à la réglementation en vigueur ».
Par conséquent, ajoute Jaques Fame Ndongo, « tous les diplômes délivrés par ledit institut au nom du ministère de l’Enseignement supérieur sont nuls et de nul effet ».
S.A