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L’ONACC prévoit un temps plus pluvieux que la normale dans les semaines à venir dans presque tout le Cameroun

L’ONACC prévoit un temps plus pluvieux que la normale dans les semaines à venir dans presque tout le Cameroun

Paru le vendredi, 03 juillet 2020 15:47

Une grande partie du Cameroun devrait connaître de fortes précipitations dans les semaines à venir, annonce l’Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC) dans ses prévisions saisonnières des cinq zones agro-écologiques pour les mois de juin, juillet et août 2020.

Le temps devrait donc être « plus pluvieux que la normale » dans la zone soudano-sahélienne (Extrême-Nord et Nord) et dans les zones côtières (Sud-Ouest et Littoral) ainsi que dans la partie sud du pays. Ce, en raison notamment de la présence plus forte de l’anticyclone des Açores.

L’institution prévoit 562 mm de pluies à l’Extrême-Nord, avec un risque « très élevé » d’inondation dans cinq des six départements de la région : le Logone-et-Chari, le Mayo-Danay, le Mayo-Kani, le Diamaré et le Mayo-Sava. Les populations de la Bénoué, du Mayo-Louti et du Mayo Rey (Nord) et celles de la Vina (Adamaoua) devraient également s’attendre à des pluies globalement supérieures à celles du mois de juin, avec des risques de crue.

La carte des prévisions montre aussi des « quantités de précipitations supérieures à la moyenne historique » avec risque d’inondation dans le Centre (Mfoundi, Nyong et Mfoumou, Haute-Sanaga, Lékié, Nyong et Kellé, Nyong et So’o) et dans le Littoral (Wouri, Moungo, Sanaga-Maritime, Nkam). Mais également à l’Ouest (Noun), dans le Sud (Dja et Lobo, Mvila, Océan), le Sud-Ouest (Ndian, Manyu, Meme, Kupe Manenguba, Fako, Lebialem), le Nord-Ouest (Donga-Mantung) et l’Est (Haut Nyong, Boumba-et-Ngoko).

Des glissements de terrain, des éboulements et/ou des coulées boueuses devraient être enregistrés dans le Sud-Ouest (Lebialem, Manyu, Ndian et Kupe Manenguba), à l’Ouest (Noun, Ndé, Mifi, Menoua, Haut-Nkam, Bamboutos) et dans le Nord-Ouest (Mezam, Bui, Memtchum). Idem dans le Centre (Mfoundi) et dans le Littoral (Moungo).

Ces conditions climatiques pourraient être favorables à la recrudescence des cas de choléra et de typhoïde du fait de la mauvaise qualité des eaux de consommation, la multiplication des cas de paludisme et de maladies respiratoires (grippe, toux, rhume) du fait de l’humidité ambiante.

Patricia Ngo Ngouem

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