La ministre des Enseignements secondaires a, dans une correspondance du 6 juillet dernier, demandé aux délégués régionaux de son département ministériel de s’assurer du paiement effectif des primes des intervenants aux examens et concours officiels de la session 2021. Cette lettre fait suite à celle du secrétaire général de la présidence de la République demandant à la ministre des Enseignements secondaires (Minesec) de « prendre, en liaison avec le ministre des Finances, toutes les dispositions utiles pour le paiement effectif des primes allouées aux différents intervenants aux examens officiels ». Avant cela, la Minesec, Pauline Nalova Lyonga (photo) avait déjà saisi la présidence de la République, le 1^er juin, aux fins du paiement desdites primes.

Sur le terrain, certains enseignants contactés affirment que les primes ont été payées, notamment pour le BEPC. Car les primes sont payées après les délibérations.  Les examens sont divisés en trois phases : surveillances, corrections et délibérations.  Les primes varient dès lors en fonction des examens et du niveau de responsabilité. Au BEPC par exemple, la demi-journée de surveillance est payée 1 500 FCFA et 3 000 pour la journée. Le chef de secrétariat des corrections empoche 35 000 FCFA contre 50 000 FCFA pour celui responsable des délibérations. Quant aux correcteurs, ils sont payés à la copie : 100 FCFA au BEPC 100, 150 FCFA au probatoire, et 200 FCFA au baccalauréat.

Le paiement des primes d’examens est souvent un moment de crispation. De nombreux enseignants manifestent souvent leur mécontentement au regard des retards accusés. « Les primes de délibérations pour le probatoire de l’année dernière n’ont pas encore été payées », révèle, par exemple, un enseignant.

L.A.