Du 21 au 30 janvier, l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) prévoit « un risque d’augmentation des températures maximales et des situations de canicule ». Cette alerte est contenue dans un bulletin d'information du 22 janvier dernier.

Ainsi, les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, du Centre et de l’Est vont connaître « une persistance des situations de canicule ». Plusieurs localités de ces régions vont voir leurs températures montées jusqu’à 36° C, prévient l’Onacc.

Ces températures élevées seront la confirmation de « l’effectivité de la grande saison sèche » dans quasiment toutes les régions du pays, avec « une rareté de plus en plus marquée des précipitations », peut-on lire dans le document. « Quelques pluies sporadiques et de faible intensité », seront tout de même observées dans certaines régions, à l’instar du Littoral, du Sud-Ouest, du Centre, du Sud, ou de l’Est.

A contrario, les nuits seront froides dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Ouest et du Nord-Ouest. Ceci à cause de la forte diminution des températures minimales du fait de l’influence de l’Harmattan.

Il y a quelques jours en effet, la Direction de la météorologie nationale avait annoncé que l’Harmattan qui s’était élevé dans le centre du Tchad allait s’abattre sur les régions septentrionales du pays. La grande saison sèche qui commence fin novembre dure généralement jusqu’au début du mois de mars. Elle laisse place à la petite saison des pluies.

L.A.