Selon une publication sur les réseaux sociaux, des Camerounais figurent parmi les personnes tuées dans les violences xénophobes qui secouent l’Afrique du Sud depuis le dimanche 1^er septembre 2019. D’après l’auteur de cette publication, ces ressortissants camerounais font partie des «45 étrangers brûlés vifs» lors de ces émeutes. Il se trouve que c’est faux. «Jusqu’à hier (mercredi 4 septembre 2019, Ndlr), nous n’avions aucun mort. Les informations que nous avons fait juste état de 3 Camerounais qui ont perdu leurs boutiques», affirment, sous le couvert de l’anonymat, des sources au ministère des Relations extérieures (Minrex) à Yaoundé. Ici, on dit suivre avec attention l’évolution de la situation en Afrique du Sud.

Les autorités sud-africaines ont annoncé qu’on ignore pour le moment la nationalité des victimes. A en croire le ministre sud-africain de la police, «le plus grand nombre» des victimes est sud-africain. Au moment où nous allions sous presse, le bilan provisoire officiel faisait état de 7 morts. Un bilan bien loin des 45 personnes prétendument tuées dans ces attaques, tel qu’on peut le lire dans la publication susmentionnée.

Les violences xénophobes sont récurrentes en Afrique du Sud, première puissance économique du continent africain qui accueille de nombreux migrants venus notamment d’Afrique australe. Ces violences sont souvent orientées contre les étrangers, accusés de s’accaparer le marché de l’emploi dans un pays où le taux de chômage s’élève à 29 %.

P.N.N