Le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), les responsables des huit universités d’Etat et l’Institut national de la statistique (INS) ont lancé le processus de validation du guide méthodologique de l’enquête nationale sur les conditions de vie et de travail des étudiants le 16 novembre 2021.

En effet, de « nombreux étudiants n’arrivent pas à terminer leur cycle d’études. Est-ce à cause des conditions de vie, du mode de transport, de la santé, de la nutrition ou du logement ? Les places assises sont-elles suffisantes pour les étudiants au sein des amphis et salles de travaux dirigés ? » Autant de questions posées par le Pr. Joseph Lebel Tamesse, le chef de la division de la promotion du dialogue et de la solidarité universitaire au Minesup. Il indique que les réponses à ces questions seront apportées par l’enquête nationale en vue de permettre aux « pouvoirs publics d’asseoir une politique cohérente et efficace d’assistance aux étudiants ».

Mais déjà, l’on sait que « les étudiants des universités d’Etat représentent 95 % des effectifs du système d’enseignement supérieur camerounais. Malheureusement, c’est un maillon faible et vulnérable qui nécessite des accompagnements spécifiques dans la construction de leur parcours professionnel », note le Pr. Wilfried Gabsa, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur.

Au Minesup, où aucune date n’est avancée pour son lancement, on précise que cette enquête qui sera menée par l’INS va mobiliser une centaine d’enquêteurs dans les huit universités d’Etat du Cameroun et leurs 74 établissements.  

D.M.