Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Yaoundé : un réseau de trafiquants de pièces de monnaie démantelé

Yaoundé : un réseau de trafiquants de pièces de monnaie démantelé

Paru le jeudi, 18 mars 2021 10:44

Lors d’une opération coup de poing menée le 16 mars dans un secrétariat situé aux abords du Tribunal administratif de Yaoundé, la brigade de gendarmerie de Nlongkak a démantelé un réseau de faussaires, spécialisé également dans le trafic de pièces de monnaie. Outre la saisie d’ordinateurs et de plusieurs centaines de documents falsifiés, les gendarmes ont aussi mis la main sur de nombreuses pièces de 100 francs CFA, d’une valeur de 150.000 francs CFA.

L’exploitation des trois présumés faussaires interpellés «a révélé qu’ils échangeaient ces pièces de monnaie contre des billets de banque, au-delà de leur valeur», indique la Gendarmerie nationale sur sa page Facebook.

Cette saisie intervient dans un contexte de raréfaction des pièces de monnaie, notamment celles de 50 et 100 francs CFA, les plus usitées. Depuis quelque temps en effet, il est devenu difficile pour les taximen, les commerçants et les usagers de disposer de pièces de monnaie, nécessaires pour les courses quotidiennes et les petites transactions.

«Je suis obligé de refuser des clients tout simplement parce qu’ils n’ont pas de monnaie ou que moi non plus je n’en ai pas. C’est très difficile de travailler dans ces conditions», confie Pascal, chauffeur de taxi.

Dans les supermarchés par exemple, les clients sont parfois contraints de remettre un produit en rayon ou de prendre un article en plus, faute de monnaie. Ce qui ne va pas sans frictions avec les vendeurs ou les caissiers. Cette saisie n’est pas la première du genre.

Alors que le pays était confronté à une pénurie de pièces de monnaie, la gendarmerie avait saisi plus de 2 millions de francs CFA de pièces de monnaie de 50 et de 100 francs CFA contenus dans 43 sacs.

L’opération avait eu lieu dans un domicile privé au quartier Ndogbong et avait abouti à l’interpellation d’une Camerounaise et d’un Asiatique. La piste d’un trafic vers l’Asie avait notamment été évoquée pour expliquer cette pénurie. Certaines sources affirmaient que les pièces y sont exportées pour servir de matière première pour la confection de bijoux.

P.N.N

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.