Il n’est pas mort comme il est écrit ci et là sur les réseaux sociaux. Le médecin chef de l’hôpital militaire de la Région numéro 2 (Garnison) à Douala, est bel et bien vivant. Le 22 janvier 2018, il a apporté un démenti à la télévision sur ce qui s’est réellement passé au cours d'une récente mission dans le Sud-ouest.
Il déclare : « Je me suis rendu le jeudi 18 janvier 2018 dans une localité de la Région du Sud-Ouest pour ramener à l’hôpital militaire de Douala les hommes des forces de défense et de sécurité camerounaise blessés dans les affrontements contre les activistes radicaux de la crise anglophone. L’ambulance de l’hôpital militaire a été au passage criblée de balles par des rebelles présumés, membres des sécessionnistes et l’on a tôt fait de m’annoncer mort ». Le Colonel Abeng Mbozo’o précise qu’il s'en est sorti quand même avec quelques égratignures.
Le commentaire du médecin est que des tirs sur les ambulances sont considérés comme des crimes contre l’humanité et condamnés par les droits de la guerre. « Foulant aux pieds toutes les conventions sur la guerre et le droit international humanitaire, les sécessionnistes ont criblé de balle l’ambulance, faisant plusieurs blessés. Heureusement pas de perte en vie humaine… », ajoute le Colonel Didier Badjeck, responsable de la Communication au ministère de la Défense.
SA