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Non, l’Union de la presse francophone n’a pas apporté son soutien à Amadou Vamoulke, l’ex-DG de la Crtv

Non, l’Union de la presse francophone n’a pas apporté son soutien à Amadou Vamoulke, l’ex-DG de la Crtv

Paru le mercredi, 25 septembre 2019 11:18

Il paraît que cette association internationale de journalistes aurait demandé la libération de cet ancien responsable de l’office de Radiotélévision du Cameroun, en prison.

Amadou Vamoulké, ex-directeur général (DG) de l’office de Radiotélévision du Cameroun, CRTV, est actuellement en détention pour des affaires de détournements de deniers publics. Cette personnalité est-elle soutenue, dans le cadre de cette affaire, par le bureau international de l’Union de la presse francophone (UPF) ?

Madiambal Diagne, président international de l’UPF apporte un démenti formel : «Le Bureau international de l’Union de la presse francophone a découvert avec effarement une lettre ouverte signée d’un certain Alain Massé, pour le compte du Comité international pour la réhabilitation et la libération de M. Amadou Vamoulké, CIRLAV, ayant pour objet : Soutien de l’UPF à la cause du journaliste Amadou Vamoulké. Le Bureau International de l’Union de la presse francophone tient à se désolidariser totalement de cette démarche qui vise à se servir de l’agenda international de l’UPF à des fins inavouées », dément Madiambal Diagne, dans un communiqué daté du 22 septembre 2019.

Madiambal Diagne fait par ailleurs savoir que l’affaire Vamoulké avait fait l’objet de délibérations formelles à deux réunions du Bureau international de l’UPF : la première à Paris, le 22 juin 2017. La deuxième, le 29 mars 2018. Et la position de l’UPF avait été clairement définie.

Cette position tient en deux points. Le premier est que, l’ex-DG de la CRTV, de janvier 2005 à juin 2016, est placé en détention provisoire pour une affaire relative à sa gestion de la CRTV. «Il est évident que c’est le manager qui a des démêlées judiciaires. Ce procès n’ayant aucun lien avec sa qualité de journaliste, il n’est pas dans les missions de l’UPF de donner des injonctions à la justice camerounaise sur une affaire relevant d’un présumé délit de droit commun», indique le responsable de l’UPF.

Le deuxième point délibérations des réunions de Paris est que les journalistes appartenant à des associations et organisations nationales ou internationales sont libres d’apporter leur soutien, à titre personnel, à M. Vamoulke, mais l’UPF refuse d’être enrôlée dans une campagne qui ne rentre pas dans ses missions de défense de la liberté de la presse et de promotion des bonnes pratiques professionnelles.

« Après avoir pris ces résolutions en juin 2017 et réaffirmées en mars 2018, l’UPF avait fait le choix de ne pas rendre publique sa position pour ne pas donner l’impression de jeter en pâture notre confrère Amadou Vamoulke qui se trouve dans une situation personnelle difficile », indique Madiambal Diagne.

Sylvain Andzongo

Dernière modification le mercredi, 25 septembre 2019 11:26

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