Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Non, il n’y a pas eu de rixe entre un parent et un surveillant général au Lycée bilingue d’Ekorezok

Non, il n’y a pas eu de rixe entre un parent et un surveillant général au Lycée bilingue d’Ekorezok

Paru le mercredi, 27 février 2019 13:55

Selon la rumeur, une dame aurait débarqué dans cet établissement scolaire de Yaoundé pour en découdre avec le responsable qui aurait confisqué le téléphone portable de sa fille. Est-ce vrai ?

Un fait divers attribué au Lycée bilingue d’Ekorezok circule depuis peu dans les réseaux sociaux, mettant en scène, comme acteurs principaux, un parent d’élève et un surveillant général de cet établissement scolaire d’enseignement secondaire de Yaoundé.

Selon la rumeur, une dame aurait débarqué au lycée, prête à en découdre avec le surveillant général qui aurait confisqué le téléphone portable de sa fille inscrite dans cette école.

La dame en question était davantage remontée contre le surveillant général, car celui-ci aurait obligé sa fille à regarder avec lui «des images obscènes» stockées sur son téléphone.

Faux, rétorquent les responsables du lycée. «Un tel fait ne s’est jamais déroulé dans notre établissement ni récemment ni même dans les années antérieures», dément le proviseur dans un communiqué publié le 26 février 2019.

Selon ce dernier, le règlement intérieur est clair : «Aucun professeur ne peut laisser un élève sortir en plein cours sans l’aval d’un surveillant général, fut-ce pour rencontrer son parent».

De même, poursuit-t-il, il y a une «cacophonie» sur l’identité du responsable ayant confisqué le supposé téléphone du présupposé élève. «Est-ce l’enseignant ou le surveillant général ? Si surveillant général, lequel, car le Lycée bilingue d’Ekorezok en compte huit», affirme le proviseur. «Nous sommes tous étonnés, autant que vous, de ces faits relatés et attribués à notre établissement et vous exhortons à ne pas les prendre en considération, du moins pas au compte du Lycée bilingue d’Ekorezok», conclut-il.

P.N.N

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