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Missions de maintien de la paix : la faible représentativité des femmes en débat à Yaoundé

Missions de maintien de la paix : la faible représentativité des femmes en débat à Yaoundé

Paru le vendredi, 05 juin 2020 13:21

Dans le sillage de la célébration de la Journée internationale des Casques bleus des Nations unies, l’Association africaine des formateurs de soutien à la paix (Apsta) a organisé une table-ronde virtuelle le 4 juin 2020, sur le thème « Les femmes dans le leadership du maintien de la paix : expériences et leçons ».

Les échanges, animés par le Pr Jean Emmanuel Pondi, vice-recteur à l’université de Yaoundé II-Soa, ont permis de plancher sur la faible représentativité de la gent féminine dans les opérations de maintien de la paix. En effet, il a été révélé au cours de cette rencontre qu’en 2019, les contingents n’étaient constitués que de 4,7 % pour l’armée et 10,8 % pour la police.

Parmi les freins à la représentativité des femmes, figure en bonne place l’application discriminatoire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies imposant une égale participation des deux genres. De plus, dans les familles et au sein des foyers on regarde encore d’un mauvais œil l’envoi d’une femme dans une opération de maintien de la paix.

Au regard des préjugés sur l’incapacité des femmes à assurer ce type de mission, qui expliquent aussi la faiblesse des candidatures féminines, les participants ont recommandé la création d’un réseau susceptible de diffuser les opportunités offertes par les opérations de maintien de la paix. Surtout que les femmes, de plus en plus, paient avec les enfants le plus lourd tribut à la guerre.

D.M.

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