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Contentieux préélectoral des régionales : l’UPC réhabilitée dans le Wouri et déboutée dans le Nyong-et-Kelle

Contentieux préélectoral des régionales : l’UPC réhabilitée dans le Wouri et déboutée dans le Nyong-et-Kelle

Paru le vendredi, 16 octobre 2020 10:32

C’est officiel. L’Union des populations du Cameroun (UPC) est en lice pour les régionales du 6 octobre prochain dans le département du Wouri. Recalé dans un premier temps par Elections Cameroon, l’organe en charge de l’organisation matérielle des consultations électorales au Cameroun, la liste du parti du crabe, conduite par Salomon Douala Epale, vient d’être réhabilitée par le Tribunal administratif de Douala.

« Nous avons régulièrement déposé nos listes signées par le secrétaire général, Dr Baleguel Nkot, et on était très étonné de voir qu’Elecam a rejeté notre liste. Nous avons fait le recours et nous sommes contents qu’il ait abouti », s’est réjoui Salomon Douala Epale, coordonnateur départemental de l’UPC aux régionales dans le Wouri (Douala).

Avec la réhabilitation de la liste de l’UPC et le rejet de trois autres recours, les 20 listes sont désormais en course dans le Littoral dont 9 pour le commandement traditionnel et 11 pour les partis politiques.

Battu par le PCRN

Dans la région du Centre, le contentieux préélectoral n’a pas été favorable à l’UPC. Le parti a été débouté par le Tribunal administratif alors qu’il sollicitait la disqualification de la liste du Parti pour la réconciliation nationale (PCRN) dans la circonscription du Nyong-et-Kelle.

Deux moyens ont été allégués à la cause du parti du crabe. D’une part, une suspicion sur la nationalité de dame Marthe Mireille Ngue dont l’époux est français, et d’autre part, la contestation de l’appartenance effective du Gabriel Mbock au PCRN qui l’a investi pour le scrutin du 6 décembre 2020.

Au cours des débats, l’UPC a renoncé au premier moyen, puisqu’il a été prouvé que la candidate nommée Ngue n’a jamais renoncé à sa nationalité camerounaise. Au sujet du second moyen, le conseil du PCRN a présenté la lettre de démission de l’UPC de son candidat Gabriel Mbock. Cette audience a permis de lever l’équivoque sur l’identité de cet universitaire. Il en ressort que « Charly Gabriel Mbock » est en réalité « Gabriel Mbock » à l’état civil. « Charly » n’est qu’un surnom d’enfance qu’il a gardé pour former son « nom d’écrivain », a-t-il clarifié.

BE

Dernière modification le vendredi, 16 octobre 2020 10:34

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