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Marche du MRC : les Camerounais appelés à vaquer à leurs occupations

Marche du MRC : les Camerounais appelés à vaquer à leurs occupations

Paru le mardi, 22 septembre 2020 07:22

Les Camerounais doivent vaquer à leurs occupations ce mardi 22 septembre 2020. Tel est le message du gouvernement délivré dans la soirée d’hier par le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi (photo). À la veille des manifestations du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le porte-parole du gouvernement « exhorte les Camerounaises et les Camerounais de l’intérieur comme de la diaspora, à rester sourds aux appels à l’insurrection, irréfléchis et insensés, à faire échec, comme de coutume, aux manœuvres déstabilisatrices d’où qu’elles viennent ».

Au sens du gouvernement « la marche du 22 septembre est illégale », a réitéré le Mincom. « Cette prétendue marche pacifique n’est en réalité qu’une autre tentative de défiance des pouvoirs publics, d’atteinte à l’ordre public, et l’expression désespérée d’une volonté d’exister », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

En effet, les responsables du MRC appellent au boycott des élections régionales prévues le 6 décembre, « mais aussi et surtout à l’insurrection populaire et au renversement des institutions républicaines », a dénoncé le Mincom. Du point de vue du gouvernement, les préalables exigés par le parti de Maurice Kamto à savoir « la réforme du code électoral et la fin de l’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » ne sont que des prétextes.

Ce d’autant plus que des « scrutins antérieurs ont été organisés sur la base du code électoral en vigueur et dans le contexte que connaissent aussi bien les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, que l’Extrême-Nord du pays, et ont permis l’entrée dans nos différentes institutions représentatives de plusieurs partis politiques », argue René Sadi.

Pour le gouvernement, le scrutin du 6 décembre prochain est un « scrutin capital dans la poursuite de la mise en œuvre de la décentralisation (…) et une exigence constitutionnelle », a soutenu le Mincom. Et d’ajouter que « l’absence à une élection d’un parti politique ne peut, en aucun cas, être un obstacle à son organisation ni en invalider les résultats éventuels ».

Dans tous les cas si « le Cameroun est un État de droit, où les libertés et les manifestations publiques sont régies par une législation spécifique », le gouvernement insiste que « tout est mis en œuvre pour que force reste à la loi ».

BE

Dernière modification le mardi, 22 septembre 2020 07:27

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