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Comités de vigilance : l’armée répond à Human Rights Watch

Comités de vigilance : l’armée répond à Human Rights Watch

Paru le vendredi, 24 juillet 2020 03:51

Dans une tribune libre intitulée « Human Rights Watch : mercenaire droits-de-l’hommiste », le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack réagit aux accusations récemment portées contre les militaires camerounais.

Dans un communiqué, publié le 10 juillet dernier, l’ONG internationale allègue que dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram à l’Extrême-Nord du Cameroun, des civils sont forcés par des militaires camerounais de faire des gardes de nuit.

« Les comités de vigilance sont des initiatives citoyennes propres à chaque communauté villageoise. Ils sont constitués de volontaires bénévoles qui consacrent une partie de leur temps à la surveillance de leur terroir. Les comités de vigilance ne reçoivent ni formation ni armement de la part des pouvoirs publics. À l’instant de tous les autres citoyens, les membres des comités de vigilance sont des personnes majeures astreintes au respect des lois et règlements sur la fabrication, la détention et le port d’armes à feu », précise le porte-parole de l’armée.

Alors que l’organisme indique de l’armée et les autorités locales ont établi des listes d’environ 90 hommes qui devaient assurer les gardes de nuit. Et qu’elles ont été affichées dans des lieux publics à Mozogo, le chef de la division communication du Mindef dément. « L’affichage sur la place publique de la liste des membres des comités de vigilance n’est ni permis à l’armée ni d’aucune utilité pour ses opérations », explique cet officier supérieur.

Pour lui, si la tenue par Human Rights Watch de la liste nominative des milliers de comités de vigilance que compte le pays « n’est déjà pas un acte de pur espionnage, déceler la présence du seul enfant enrôlé parmi des dizaines de milliers de personnes que totalisent lesdits comités relève tout simplement de la prestidigitation ».

BE

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