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Un réseau de parlementaires plaide pour l’adoption d’un code de protection de l’enfant au Cameroun

Un réseau de parlementaires plaide pour l’adoption d’un code de protection de l’enfant au Cameroun

Paru le mercredi, 25 novembre 2020 16:44

A l’initiative du réseau parlementaire Espérance-jeunes, des membres du gouvernement et de la société civile ont organisé un plaidoyer à l’Assemblée nationale le 23 novembre 2020 en faveur de l’adoption d’une loi portant code de protection de l’enfant au Cameroun.

Cette initiative est motivée par l’élaboration d’un avant-projet de loi sur la protection de l’enfant par le gouvernement depuis 2003 qui n’a jamais prospéré, et l’existence de plusieurs textes qui ne militent pas finalement pour une meilleure connaissance et une prise en main adéquate de la question.

« Mettre tous les instruments dans un même document est important, au lieu de voir des dispositions disparates dans plusieurs codes : Code pénal, Code de procédure pénale, Code civil… », note le ministre délégué auprès de ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo.

« Nous avons organisé cette session de travail avec les parlementaires pour qu’ils nous accompagnent dans l’accélération du processus d’adoption de la loi portant Code de l’enfant », souligne Léon Bertrand Enama, président de Com-Crin, un réseau d’organisation de la société civile œuvrant pour un renforcement du cadre juridique et institutionnel du droit de l’enfant.

Le président du réseau parlementaire Espérance-jeunes, le député Joshua Osih (photo), explique que « le manque de protection des enfants vient aussi de ce que ceux qui encadrent ces enfants ne sont pas toujours au courant de toutes les lois existantes. C’est pour cette raison qu’il faut les réunir en un seul instrument pour mieux protéger et comprendre leurs droits ».

D’après le ministère des Affaires sociales, près de deux enfants sur trois vivent dans des conditions inacceptables. Tandis que les uns sont contraints par les adultes à abandonner l’école pour se livrer à des activités génératrices de revenus, d’autres sont privés tôt du droit à l’éducation, vivent avec leurs mères en prison ou sont enrôlés par des groupes armés impliqués dans des conflits, etc.

D.M.

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