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Transfusion sanguine : la France réitère son engagement à accompagner l’opérationnalisation du Centre national

Transfusion sanguine : la France réitère son engagement à accompagner l’opérationnalisation du Centre national

Paru le mardi, 26 octobre 2021 08:15

L’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, souhaite que le futur Centre national de transfusion sanguine (CNTS) se positionne comme un centre de référence dans la sous-région. Le diplomate français a exprimé cette préoccupation au cours d’une audience avec le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, le 25 octobre 2021. A l’occasion, il a réitéré l’engagement de son pays à accompagner la mise en place de cette infrastructure.

Tout en assurant que les obstacles à l’opérationnalisation du CNTS sont désormais levés, le Minsanté se dit conscient que « un centre de transfusion sanguine ne se construit pas comme un supermarché », il doit répondre à des spécifications techniques particulières.

Manaouda Malachie admet que « la question de la transfusion sanguine reste une préoccupation majeure pour le Cameroun ». Aussi, insiste-t-il pour que le processus « de mise en route de ce centre se déroule dans la plus grande transparence, notamment pour ce qui est des passations des marchés ».

Le CNTS a été créé par décret présidentiel du 12 février 2019, afin de mieux répondre à un besoin de 400 000 poches de sang par an satisfait à moins de 25 %. « A cause de cette pénurie, beaucoup de Camerounais perdent la vie. Grâce au système de collecte des dons de sang que veut mettre sur pied Expertise France à travers l’Agence française de développement (AFD), la vie de plusieurs Camerounais sera sauvée », indique Dora Ngum Shu, directeur général du CNTS.

Tout le projet consiste en la construction et l’équipement d’un CNTS dans les régions du Centre et du Sud, des centres interrégionaux dans le Nord, le Littoral, le Sud-ouest, l'Ouest, le Nord-Ouest et l'Est. Le projet prévoit aussi l’équipement de 98 hôpitaux de district pour la conservation du sang. Au-delà des équipements, il s’agit d’instaurer une culture du don de sang en transformant le système actuel basé sur le remplacement des poches de sang par les familles en un système de don de sang régulier.

Et même si l’on en est encore à la conception de l’infrastructure principale ainsi que de ses annexes, en particulier celui de Garoua dans la région du Nord, le Minsanté indique qu’il met un point d’honneur sur la formation des personnels du CNTS.

D.M.

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