Dans la matinée du 31 mai, une pluie accompagnée de vents violents s’est abattue sur la ville de Limbe dans le département du Fako, causant d’importants dégâts matériels : routes coupées, domiciles inondés et services publics détruits à l’instar des services de la préfecture du Fako. « Les dégâts sont importants, cela a mis la ville dans un état de panique », s’exprime une habitante de Limbe.
Le gouverneur de la région du Sud-Ouest est descendu dans la ville pour s’enquérir de la situation. Bernard Okalia Bila a rassuré les populations de ce que les mesures seront prises pour assurer les réparations, surtout en ce qui concerne les services publics, constitués de bâtiments coloniaux pour la plupart. « Nous avons donné des instructions aux délégués en charge des travaux publics, du patrimoine, de faire un bilan et d’évaluer les coûts des travaux de réparation », a-t-il fait savoir.
Non loin de là, à Douala, une pluie similaire s’est abattu le même jour causant également des dégâts dans plusieurs quartiers de la capitale économique. Au quartier Bonamoussadi, un arbre s’est abattu sur la chaussée où se trouvaient des véhicules. Dans d’autres quartiers, les populations ont craint de revivre les inondations d’août dernier.
Comme dans ces villes, en cette saison, il faut s’attendre à plusieurs catastrophes du genre. À ce sujet, l’Observatoire national sur les changements climatiques alertait ce 1er juin sur les menaces que représentent ces intempéries.
L’institution présentait en partenariat avec la commission économique des Nations unies pour l’Afrique une étude y relative. Laquelle étude prévoit des perturbations et les changements climatiques avec les secteurs de l’agriculture, des travaux publics, de la Santé et de l’environnement cités comme les plus touchés.
Vanessa Ngono Atangana
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